Le musée du Faouet candidat au label «Musées de France»

Publié le par ebft

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François Philizot, préfet du Morbihan, a découvert, le musée du Faouët qui s'est porté candidat au label «Musée de France

 

Le préfet du Morbihan a rendu visite, le 23 Août 2010, au musée du Faouët. Il y a découvert l'exposition consacrée à Fernand LeGout-Gérard. Mais sa venue avait un autre but. Celui d'aider la commune à obtenir que le musée soit reçu dans le petit monde des Musées de France. Pourquoi solliciter cette reconnaissance? C'est d'abord l'aboutissement d'un travail d'une vingtaine d'années d'une petite équipe réunie autour d'Anne Le Roux-Le Pimpec, responsable du lieu, et de Jean-MarcMichaud, conservateur en chef du conseil général du Morbihan.

Un franc succès mais une lourde charge

Aujourd'hui, les expositions que présente ce musée sont d'intérêt national et connaissent un franc succès. Avec près de 14.000 visiteurs par été, il est devenu un lieu de référence culturelle aux portes du Centre-Bretagne. Mais pour la commune, c'est une lourde charge, soit environ 200.000 EUR par an de frais de fonctionnement, nous a confié le maire, André Le Corre. Aidée par le fidèle mécénat du Crédit mutuel de Bretagne ainsi que par le Département et la communauté de communes du Pays du Roi Morvan, ce musée espère adhérer au réseau des Musées de France, ce qui lui permettrait de bénéficier de subventions de la Région et de l'État.

Des prêts d'oeuvres possibles

C'est aussi une porte qui s'ouvre sur les collections des autres musées nationaux afin d'obtenir des prêts d'oeuvres, jusqu'alors difficiles à concrétiser. «Je porte un regard bienveillant sur le travail réalisé dans ce musée, a expliqué le préfet. Ce serait une reconnaissance. Il réalise aussi un travail de diffusion auprès du public scolaire. Ceci est un élément important d'analyse du dossier». Possédant une collection de près de 400 oeuvres, le musée du Faouët fermera les portes de son exposition d'été le 3 octobre. Le sujet de la prochaine saison est encore conservé secret.

 

 

Source Le Télégramme édition du 24 Août 2010

 

Publié dans musée du Faouët

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