Journées Européennes du Patrimoine les 18 et 19 septembre: les animations au musée des Beaux Arts de Quimper

Publié le par ebft

musee_photo_quimper.jpg

 

Le musée ouvre ses portes à tous, gratuitement, à l’occasion de ce week-end dédié à la découverte de notre patrimoine. L’occasion pour chacun de visiter l’exposition temporaire, de redécouvrir les collections permanentes, ou encore de célébrer l’art déco en Cornouaille.

 Un parcours original : Les grands hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire 

Dans le cadre de cette édition consacrée aux grands hommes, un dépliant distribué à l’accueil invite le visiteur à découvrir les tableaux de la collection permanente célébrant douze personnages retenus par l’Histoire. Nombre de rois et empereurs peuplent les tableaux du musée. Le roi légendaire Gradlon fait partie des incontournables du musée mais qui sait dans quelles scènes se cachent François Ier, Louis XVI, Saint Louis ou Christophe Colomb?

 

 Visites guidées gratuites, sans réservation. Il possible d’assister à l’une ou l’autre des visites ou de suivre les deux.

 

« les collections bretonnes : du légendaire à l’Ecole de Pont-Aven »

Samedi et dimanche 18 et 19 septembre à 10h.

Les artistes qui ont peint la Bretagne du 19e et du début du 20e siècle ont représenté des scènes de la vie quotidienne d’alors : vieux métiers, jours de fêtes, traditions et costumes. Les légendes bretonnes ont également abondamment inspiré les peintres ( la Ville d’Ys, les lavandières de la nuit). Paul Gauguin, Emile Bernard, Paul Sérusier, Maxime Maufra sont quelques grands noms de l’Ecole de Pont-Aven, premier courant ayant donné naissance à l’art moderne.

 

« Exposition temporaire Meijer de Haan, le maître caché »

Samedi et dimanche 18 et 19 septembre à 11h

Disparu prématurément à l’âge de quarante-trois ans, le peintre hollandais Meijer de Haan (1852-1895) est aujourd’hui surtout connu par les portraits que son ami et maître Paul Gauguin (1848-1903) a laissés de lui. Avant cela, Meijer de Haan est un artiste reconnu à Amsterdam, lorsqu’il décide de tout abandonner et de venir en France en 1888. Il accomplit alors un parcours fulgurant qui, en 1889-1890, le conduit du réalisme académique à l’avant-garde aux côtés de Gauguin. Ensemble, ils explorent une peinture résolument neuve aux formes simplifiées et somptueusement colorées dans le refuge et le laboratoire de l’art moderne que constitue la Bretagne à la fin des années 1880. On ne connaît aujourd’hui de De Haan qu’une quarantaine de tableaux, parmi lesquels cinq conservés dans des musées français.

Publié dans Beaux-Arts de Quimper

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article