Eclairage sur la "Suite Volpini" 6/11

Publié le par ebft

Misères humaines



Paris, 1889.
Zincographie, d’après des dessins exécutés à Arles (1888). H.294 x L.237. Signé sur le zinc en bas à droite à l’envers : P. Gauguin, 89.
Epreuve de la première édition publiée par l’artiste en 1889.
Tirée par Arcourt en brun-rouge sur papier vélin jaune canari.

Traits de l'épaule, du bras et de la main de l'homme, de l'arbre et de la barrière, s’échappent d'un premier trait carré.

 

Zincographie tirée à une cinquantaine d'épreuves en sanguine sur papier jaune.

Une épreuve du 2e tirage en noir sur simili-Japon se trouve au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale.

Cette zincographie est un souvenir d'un tableau peint en 1888 que Gauguin avait appelé Misères humaines et qu'il avait vendu 1 500 francs à cette époque (ce prix est noté par lui dans un carnet de dessins et de notes de l'artiste). Gauguin a également placé la figure de la jeune fille assise, le menton dans ses poings, avec un grand gars breton debout à sa gauche, dans un Paysage de village breton. Le sculpteur Maillol possédait une aquarelle gouachée de Gauguin représentant cette même jeune fille, le menton dans ses poings.

Enfin l'artiste a replacé la jeune fille et l'arbre de sa zincographie dans un bois gravé pendant son second séjour à Tahiti.


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