Ouverture officielle de l'exposition "autour de la vision du sermon"
l'exposition autour de la Vision du sermon de Paul Gauguin a débuté hier. Vingt-neuf oeuvres à voir dont neuf Emile Bernard et un Van Gogh. On sent que le succès de l'exposition Gauguin de 2003 a laissé des traces, aux petits frémissements qui précèdent cette nouvelle manifestation .
M6 proposera en avril, un numéro de Capital sur la mise en place d'une telle exposition et ses retombées économiques.
Quant à France 3, la chaîne donnera deux journaux télévisés en direct d'un studio mis en place dans le musée des Beaux-Arts de Quimper vendredi, ainsi qu'un sujet magazine programmé aujourd'hui samedi à 11h00 .

Trois années charnières « Attention, prévient le conservateur en chef, André Cariou, il s'agit d'une exposition beaucoup plus modeste, quantitativement en tout cas, que celle de 2003. » Mais, pour avoir eu la chance de la découvrir en compagnie de quelques privilégiés, les 29 oeuvres exposées, intelligemment positionnées et accompagnées de textes et de citations, permettent de saisir de façon lumineuse, l'importance de la rencontre puis de la rivalité entre Gauguin et Bernard. « Toutes les oeuvres présentées datent d'une période de 3 ans allant de 1886 à 1888, souligne André Carriou, et, entre les premières, faites à leur arrivée en Bretagne, et la dernière, on assiste tout simplement à la naissance de la peinture moderne. » Et l'on assiste aussi, par toiles et extraits de lettres interposées, à une sorte d'échange en ping-pong ou de débat-boomerang entre les deux hommes. « Quand Paul Gauguin débarque à Pont-Aven, il est déjà un homme dans la force de l'âge, mais sans le sou, et qui couche dans les gares. Emile Bernard n'a que 19 ans, mais il est doué, brillant et ambitieux. » D'un mois sur l'autre, on découvre, médusés, l'évolution de leur style, du pointillisme au cloisonnisme, de l'impressionnisme au synthétisme. Et puis, presque côte à côte, les deux objets de la dispute : à ma droite, La vision du sermon, de Gauguin, à ma gauche, Bretonnes dans la praire verte d'Emile Bernard. Deux toiles novatrices qui ont « révolutionné » la peinture. Copie signée Van Gogh... Et une nouvelle façon de peindre dont chacun revendiquait la paternité. Selon le conservateur, « la science a tranché, révélant que le tableau de Gauguin avait été commencé avant celui de Bernard »... Mais l'exposition se plaît à mettre tout cela en perspective, expliquant le sens de la toile du maître, de cette lutte de l'Ange contre Jacob, présentant quelques estampes japonaises, une copie des Bretonnes dans la prairie... signée Van Gogh, grand admirateur des deux hommes, un merveilleux Louis Anquetin et même plusieurs céramiques signées Gauguin.
Du vendredi 6 mars au dimanche 31 mai, sauf le mardi, 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Gratuit les dimanches 8, 15, 22 et 29 mars.
M6 proposera en avril, un numéro de Capital sur la mise en place d'une telle exposition et ses retombées économiques.
Quant à France 3, la chaîne donnera deux journaux télévisés en direct d'un studio mis en place dans le musée des Beaux-Arts de Quimper vendredi, ainsi qu'un sujet magazine programmé aujourd'hui samedi à 11h00 .

Trois années charnières « Attention, prévient le conservateur en chef, André Cariou, il s'agit d'une exposition beaucoup plus modeste, quantitativement en tout cas, que celle de 2003. » Mais, pour avoir eu la chance de la découvrir en compagnie de quelques privilégiés, les 29 oeuvres exposées, intelligemment positionnées et accompagnées de textes et de citations, permettent de saisir de façon lumineuse, l'importance de la rencontre puis de la rivalité entre Gauguin et Bernard. « Toutes les oeuvres présentées datent d'une période de 3 ans allant de 1886 à 1888, souligne André Carriou, et, entre les premières, faites à leur arrivée en Bretagne, et la dernière, on assiste tout simplement à la naissance de la peinture moderne. » Et l'on assiste aussi, par toiles et extraits de lettres interposées, à une sorte d'échange en ping-pong ou de débat-boomerang entre les deux hommes. « Quand Paul Gauguin débarque à Pont-Aven, il est déjà un homme dans la force de l'âge, mais sans le sou, et qui couche dans les gares. Emile Bernard n'a que 19 ans, mais il est doué, brillant et ambitieux. » D'un mois sur l'autre, on découvre, médusés, l'évolution de leur style, du pointillisme au cloisonnisme, de l'impressionnisme au synthétisme. Et puis, presque côte à côte, les deux objets de la dispute : à ma droite, La vision du sermon, de Gauguin, à ma gauche, Bretonnes dans la praire verte d'Emile Bernard. Deux toiles novatrices qui ont « révolutionné » la peinture. Copie signée Van Gogh... Et une nouvelle façon de peindre dont chacun revendiquait la paternité. Selon le conservateur, « la science a tranché, révélant que le tableau de Gauguin avait été commencé avant celui de Bernard »... Mais l'exposition se plaît à mettre tout cela en perspective, expliquant le sens de la toile du maître, de cette lutte de l'Ange contre Jacob, présentant quelques estampes japonaises, une copie des Bretonnes dans la prairie... signée Van Gogh, grand admirateur des deux hommes, un merveilleux Louis Anquetin et même plusieurs céramiques signées Gauguin.
Du vendredi 6 mars au dimanche 31 mai, sauf le mardi, 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Gratuit les dimanches 8, 15, 22 et 29 mars.